Règles de priorité pour le STOP, on ne sait jamais quoi faire.

Les règles de priorité pour le panneau stop
Je ne suis pas votre ennemi, je vous sauve la vie.

Lorsqu’il s’agit de respecter les règles de priorité pour le panneau STOP, bien des conducteurs se trompent quant à leur intérêt. Qu’il s’agisse de déni ou d’ignorance, trop de mauvaises habitudes finissent toujours par vous coûter de l’argent. Aussi, il est plus que temps de revoir ensemble ces règles et quelques subtilités qui vous permettront de rouler en toute sécurité, en gardant vos points si précieux.

Au stop on s’arrête !

Une très grosse majorité de conducteurs l’ignore mais le mot STOP écrit sur un panneau est une injonction. C’est carrément un ordre qu’on vous donne. Vous devez vous arrêter en amont de la ligne d’effet continue perpendiculaire à votre direction. L’article R415-6 du code la route le dit en ces termes : « …tout conducteur doit marquer un temps d’arrêt à la limite de la chaussée abordée. »

Lorsque vous avez obtenu votre permis de conduire, vous vous êtes engagé tacitement à respecter le code de la route. Or comme vous venez peut-être de le comprendre, refuser d’obéir à une injonction ça s’appelle : Un refus d’obtempérer.

La hiérarchie, toujours la hiérarchie !

Je sens d’ici votre sentiment de tout d’un coup faire partie de ceux que vous conspuez chaque jour devant votre chaîne d’info préférée. Pas de panique, c’est de la sémantique. Les panneaux font partie de la signalisation verticale et c’est la raison pour laquelle, vous n’irez pas en prison pour avoir glissé un STOP. Ce n’est qu’une contravention de quatrième classe (administrative) verbalisée (avec des mots) par un agent de police (l’autorité sur place).

Lorsque c’est l’agent qui vous ordonne de vous arrêter, c’est plus grave si vous refusez. Ça devient un délit de : refus d’obtempérer à l’injonction d’un agent dépositaire de l’autorité publique. L’agent a plus d’autorité que le panneau et à mesure qu’on grimpe dans la hiérarchie de l’autorité, comme dans la vraie vie, on le paye plus cher.

Respectez la hiérarchie

Comment fait-on pour respecter le STOP ?

C’est très simple. Vous devez marquer un temps d’arrêt. Un véhicule est considéré comme arrêté lorsque sa vitesse est nulle. Marquer le temps veut dire littéralement : commencer le temps d’arrêt à partir de cette marque (l’instant T). Et c’est là que vous pouvez commencer à contrôler s’il y a des véhicules en approche vers vous. Pour faire plus simple, on s’arrête en deuxième et pendant (le temps) qu’on est arrêté, on passe la première (pendant qu’on cherche le danger) et on repart (s’il n’y en a pas).

Il est inutile de compter le temps que vous restez arrêté parce que de toute façon, le R415-6 vous ordonne de rester arrêté tant qu’il y a du danger en approche. Si vous repartez alors que d’autres véhicules approchent forcément plus vite que vous, c’est un refus de priorité ; c’est la même punition.

réfléchir
Et s'il y en a plusieurs des panneaux STOP?

S’il y a quatre routes et quatre stop, qui part en premier ?

C’est forcément celui qui s’est arrêté en premier qui repart en premier. Peu importe de quelle direction l’autre vient, si vous êtes déjà arrêté, c’est vous qui êtes prioritaire pour repartir dans la direction que vous voulez. Ne jouez pas trop avec le feu tout de même car dans certaines intersections, il y a des caméras. N’oubliez jamais l’œil dans le ciel qui voit tout et ne peut pas se tromper car il enregistre l’infraction.

Et si on est deux arrêtés au stop, qui repart en premier ?

Dans ce cas précis, c’est la règle de la priorité à droite qui s’applique au sens du code de la route. Cependant, vous pouvez tout à fait abandonner votre priorité de fait et laisser passer quelqu’un avant vous, par courtoisie. Un petit signe de la main ou un appel de phare et hop, tout le monde roule, tout le monde est content. Attention à ne pas confondre courtoisie et sécurité. Si votre générosité met qui que ce soit d’autre en danger, comme un piéton par exemple, ce sera non seulement une infraction mais aussi un délit si la victime décide de vous attaquer en justice pour réparer ses blessures

Et s’il y a juste la ligne de stop et pas de panneau ?

C’est très souvent le cas dans les parkings de supermarché. Avec la multitude d’intersections que celui-ci génère, le marquage au sol seul prend moins de temps à faire que s’il fallait rajouter le terrassement et la pose du panneau STOP pour chaque croisement. Cependant, les parkings des établissement recevant du public ou ERP sont régis par le code de la route. C’est la voie publique tout de même!

Donc pour être en conformité avec la loi, le propriétaire de l’établissement est tenu de respecter les règles de priorité pour le panneau STOP et d’en installer autant que nécessaire. De votre côté, si vous abordez ce genre d’intersection marquées au sol mais sans le panneau qui va avec, vous respectez la règle du cédez le passage. L’arrêt n’est donc pas obligatoire, s’il n’y a personne en approche des deux côtés. 

On veut passer le CODE moto?

Code la route permis A

On risque gros si on ne sait pas comment gérer un STOP.

C’est la raison pour laquelle toutes les intersections quelles qu’elles soient sont considérées comme dangereuses. Celles qui offrent le moins de visibilité dans le sens perpendiculaire auront droit à leur STOP un jour ou l’autre, en fonction des statistiques d’accident relevées par la commune. Il est inutile d’accuser le gouvernement ou une quelconque société secrète de vouloir vous prendre votre argent trop facilement.

Ce sont vos accidents qui génèrent toutes ces mesures de prévention. Et comme après la pédagogie vient toujours la sanction…